Depuis la prise de la ville de Bukavu par le mouvement AFC/M23 le dimanche 16 février 2025, la situation socio-économique de la population tourne au vinaigre.
Les activités économiques tournent au ralenti suite à la non accessibilité aux banques et l’insécurité dans certains quartiers de la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
Il en est de même pour la vie sociale qui a été bouleversée, le déplacement de certains membres des familles dans des territoires et vers les pays voisins. 
Cette situation affecte au plus haut niveau les veuves y compris les épouses des militaires des forces armées de la RDC qui ont dû quitter certaines zones du Sud-Kivu laissant la place aux éléments de l’AFC/M23.
Certaines de ces femmes et veuves des militaires qui ont un statut civil étaient contraintes de fuir les représailles vers la ville d’Uvira et d’autres dans des familles d’accueil.
Parmi ces dernières figure des femmes en provenance de différentes provinces mais qui vivaient dans des camps militaires avec leurs époux mutés au Sud-Kivu pour raison de service.
La fuite des militaires laisse leurs familles dans une situation d’extrême vulnérabilité. Elles sont exposées aux risques de violences, de pillages et de représailles.
L’accès à la nourriture, à l’eau potable et aux soins de santé devient extrêmement difficile à cette catégorie des citoyens congolais après la coupure de ce lien familial.
Les besoins en abris, en vêtements et en assistance psychologique sont immenses pour ces familles en détresse.
L’abandon, la peur et l’incertitude génèrent des traumatismes profonds chez les femmes et les enfants d’où la nécessité d’une assistance psychologique pour soulager la souffrance de ces familles.
La fermeture des banques a accentué la misère de ces femmes qui vivaient déjà dans une situation de pauvreté.
Rédaction
