Pakistan, 14 juin – Dans un discours poignant adressé à la nation iranienne, le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a mis en garde Israël contre les graves conséquences de cette situation, affirmant que son peuple serait bientôt confronté à « une vie amère ». Ses propos interviennent dans un contexte d’escalade majeure, suite aux frappes meurtrières israéliennes sur le sol iranien, qui ont coûté la vie à plusieurs hauts commandants et scientifiques.
Peu après la déclaration de Khamenei, l’Iran a lancé plus de 100 missiles balistiques vers Israël. Les premiers rapports de sources israéliennes ont confirmé qu’au moins 15 personnes avaient été blessées, tandis que les sirènes d’alerte aérienne retentissaient dans les principales villes, dont Tel-Aviv et Jérusalem. L’Iran a affirmé que cette attaque était une riposte directe aux frappes aériennes israéliennes contre des installations militaires et nucléaires iraniennes clés.
Dans son discours, Khamenei a qualifié la frappe israélienne d’« énorme erreur » et a juré que l’Iran ne laisserait pas couler en vain le sang de ses martyrs. « Le régime sioniste paiera pour chaque goutte de sang », a-t-il déclaré. Il a assuré à la population que les forces armées iraniennes étaient pleinement préparées et que tous les responsables gouvernementaux et la population étaient unis derrière elles. 
Il a ajouté : « Nous frapperons avec force. Cette guerre a été déclenchée par eux, et ils doivent maintenant en assumer les conséquences. Ils ne pourront pas s’échapper. Notre armée portera des coups durs à cet ennemi. » Il a insisté sur le fait qu’il n’y aurait aucun compromis avec les « terroristes sionistes » et a évoqué une campagne prolongée si nécessaire.
Cette déclaration intervient alors que les tensions au Moyen-Orient atteignent un pic dangereux. Des villes iraniennes restent en état d’alerte maximale, tandis qu’Israël a déclaré l’état d’urgence, fermé ses écoles et ses bureaux et placé ses forces de défense en état d’alerte maximale. Les dirigeants mondiaux ont appelé à la retenue, mais les deux pays continuent d’échanger menaces et coups de feu, ce qui laisse penser que le conflit est loin d’être terminé
